Quatrième jour...

26/02/2008 22:00

 

Ce matin, on a été à Dakar, capitale du Sénégal. Arrivés là-bas, on a pris une chaloupe pour aller jusqu’à la très touristique île de Gorée. D’ailleurs à bord, il y avait plus de touristes blancs que de Sénégalais. L’île de Gorée est réputée à la fois pour sa beauté et pour sa tragique histoire. En effet, elle était un lieu de détention d’esclaves en attente d’être vendus, et logés les uns sur les autres dans des conditions atroces, entassés dans des pièces sans lumière. On y engraissait les plus maigres (les hommes devaient atteindre 60Kg), et les malades étaient jetés à la mer, un boulet accroché aux pieds. Ces pratiques ont durées jusqu’au début du XIX° siècle. Outre la maison des esclaves, l’île propose des activités qui attirent les touristes. On a visité l’atelier d’un artiste qui fait des tableaux en sable, c’est à dire qu’il colle sur des toiles du sable de différentes couleurs naturelles pour en faire des paysages africains, des portraits et d’autres motifs, tous aussi beaux les uns que les autres. On a eu le droit aux explications de la technique en même temps qu’un musicien jouait derrière nous de la musique traditionnelle sur un xylophone en bois. Et puis il y avait aussi la « maison-bateau », la ruelle des amoureux, et la plage qui ferait pâlir de jalousie les plus belles de France. On a mangé dans un petit restaurant de l’île où beaucoup de vendeurs venaient nous harceler, jusqu’à ce qu’on nous apporte les plats. Avant de retourner sur le continent, on a été acheter quelques souvenirs dans des petites boutiques de 2m². L’après-midi, on a fait un détour au Lac rose (qui est réellement rose à cause d’algues et de micro-organismes). Il y a tellement de sel dans l’eau (qui est d’ailleurs très exploité), qu’on flotte tout seul. Le temps qu’on revienne jusqu’à la voiture des vendeurs avaient installé devant bien à plat une centaines de tableaux… c’était trop drôle. On a été boire un coup près du lac. Dommage qu’ils ne servaient pas de jus de baobab (j’en ai bu à midi, c’est trop bon !!). Il y avait encore un musicien qui jouait un instrument traditionnel qui ressemble à une petite guitare. Papa lui a donné une petite pièce, il l’a pris et s’est mis à trépigner des pieds tout d’un coup. Nous on n’a rien compris mais on était morts de rire, surtout quand Camille à traduit son geste en « caca nerveux ». Notre chauffeur qui nous accompagnait nous a dit qu’il était content. Et puis un dernier tour dans les boutiques artisanales ou un homme m’a fait un cadeau porte bonheur parce que j’avais accepté de lui envoyer une lettre de France. Ensuite on est rentrés à M’bour et on a filé direct sur la plage où Lulu à donné un cours de gym à des enfants pendant que je filmais. Les gosses étaient morts de rire en se voyant sur la caméra. C’était fantastique. Dommage qu’ils ont du tous subitement partir pour aller prier. On est restées un peu sur la plage le soir. Après manger, Boubou est venu nous voir. Il nous a promis le barbecue du siècle qu’il allait faire lui-même, au poisson bien sur !!